J’ai eu le plaisir de poser quelques questions à Gulliver L’Aventurière sur son parcours, ses projets et sur sa vision de la magie. Je vous laisse vous délecter de ses réponses et vous souhaite un très bon voyage dans la tête de cette artiste hors du commun. Karine.

Pouquoi Gulliver L’Aventurière ?

J’ai choisi ce nom d’artiste il y a une dizaine d’années car mes amis me surnommaient Gulli (je m’appelle Julie) à l’époque. Gulli est devenu Gulliver parce que mon signe solaire est le sagittaire, un archétype aventurier et explorateur que j’essaie de cultiver dans ma pratique artistique.
J’aimais bien l’idée de ne pas avoir un nom d’artiste trop genré ni sérieux. Le nom de Gulliver renvoie à l’imagerie de l’enfance, des petites et grandes aventures du dehors et du dedans et c’est un peu ainsi que j’envisage la création et la réception de mon travail.

J’ai choisi ce nom d’artiste il y a une dizaine d’années car mes amis me surnommaient Gulli (je m’appelle Julie) à l’époque. Gulli est devenu Gulliver parce que mon signe solaire est le sagittaire, un archétype aventurier et explorateur que j’essaie de cultiver dans ma pratique artistique.
J’aimais bien l’idée de ne pas avoir un nom d’artiste trop genré ni sérieux. Le nom de Gulliver renvoie à l’imagerie de l’enfance, des petites et grandes aventures du dehors et du dedans et c’est un peu ainsi que j’envisage la création et la réception de mon travail.

Déesse sombre

Quelles études as tu fait pour devenir illustratrice ?

Je n’ai pas fait d’études pour devenir illustratrice.
Je suis professeure d’arts-plastiques et j’ai un master d’enseignement en arts visuels (effectué à l’Université de Strasbourg).
J’ai bien sûr développé ma pratique de l’illustration pendant mon cursus universitaire et je ne me suis pas arrêtée en commençant à enseigner.
Je suis professeure à temps plein en collège depuis une dizaine d’années et en parallèle j’exerce le métier d’illustratrice sur mon temps libre.

Je n’ai pas fait d’études pour devenir illustratrice.
Je suis professeure d’arts-plastiques et j’ai un master d’enseignement en arts visuels (effectué à l’Université de Strasbourg).
J’ai bien sûr développé ma pratique de l’illustration pendant mon cursus universitaire et je ne me suis pas arrêtée en commençant à enseigner.
Je suis professeure à temps plein en collège depuis une dizaine d’années et en parallèle j’exerce le métier d’illustratrice sur mon temps libre.

Déesse sombre

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Je m’inspire principalement de l’imagerie médiévale que l’on trouve dans les Livres d’Heure ou les ouvrages anciens sur l’Alchimie.
J’aime beaucoup les maîtres graveurs comme Albrecht Durer ou Gustave Doré pour la finesse du trait et le travail d’ombre et de lumière.

Je m’inspire principalement de l’imagerie médiévale que l’on trouve dans les Livres d’Heure ou les ouvrages anciens sur l’Alchimie.
J’aime beaucoup les maîtres graveurs comme Albrecht Durer ou Gustave Doré pour la finesse du trait et le travail d’ombre et de lumière.

Déesse sombre

Comment définirais-tu ton style ?

Je dirais qu’il est à mi-chemin entre les illustrations de livres de contes pour enfants et l’imagerie plus sombre inspirée des films de Folk Horror ou des vieilles affiches de rock.

Déesse sombre

Quelle place a l’ésotérisme dans ta vie? (tirage, rituel…)

J’ai une pratique intime de la spiritualité et je n’aime pas spécialement la partager mais je dirai que je célèbre certains sabbats lorsque j’en ai besoin et que cela résonne pour moi.
Je tire aussi les cartes pour moi et mes proches bien sûr mais surtout, surtout: je marche beaucoup en nature et c’est ici que mon cheminement avec l’invisible est le plus sensible.

J’ai une pratique intime de la spiritualité et je n’aime pas spécialement la partager mais je dirai que je célèbre certains sabbats lorsque j’en ai besoin et que cela résonne pour moi.
Je tire aussi les cartes pour moi et mes proches bien sûr mais surtout, surtout: je marche beaucoup en nature et c’est ici que mon cheminement avec l’invisible est le plus sensible.

Déesse sombre

Comment choisis-tu les personnes avec qui tu collabores ?

Au feeling! Et je ne me suis jamais trompée, je touche du bois!
Parfois je connais déjà la personne de par son travail et je me permets de la contacter (comme avec Lyra Ceoltoir ou Iria Del), parfois c’est elle qui vient à moi ( comme pour Sandy Lakdar ou Karine de CoVeN), parfois il s’agit d’un(e) ami(e) de longue date ( mon ami Julien Miavril).
Jusqu’à présent j’ai toujours eu l’honneur de travailler avec des personnes dont l’univers m’inspire autant qu’il me fascine.
Je me sens très reconnaissante d’être aussi bien guidée dans l’invisible et de sortir toujours grandie de ces diverses collaborations qui évoluent chaque fois vers une amitié sincère.

Au feeling! Et je ne me suis jamais trompée, je touche du bois!
Parfois je connais déjà la personne de par son travail et je me permets de la contacter (comme avec Lyra Ceoltoir ou Iria Del), parfois c’est elle qui vient à moi ( comme pour Sandy Lakdar ou Karine de CoVeN), parfois il s’agit d’un(e) ami(e) de longue date ( mon ami Julien Miavril).
Jusqu’à présent j’ai toujours eu l’honneur de travailler avec des personnes dont l’univers m’inspire autant qu’il me fascine.
Je me sens très reconnaissante d’être aussi bien guidée dans l’invisible et de sortir toujours grandie de ces diverses collaborations qui évoluent chaque fois vers une amitié sincère.

Déesse sombre

Le tarot de Gulliver et le Gulliver Lenormand sont deux jeux que tu as créé seule, comment l’as tu vécu contrairement aux collaborations ?

Avec beaucoup plus de pression! C’est encore difficile pour moi de me sentir légitime en tant qu’autrice et conceptrice d’un deck entier.
J’aime beaucoup travailler main dans la main avec d’autres artistes, cela me donne une plus grande confiance.
Lorsqu’il s’agit de travailler en solitaire c’est vertigineux.
Je ne regrette rien et je suis fière d’avoir pu mener à bien ces deux projets mais je ne voudrais pas faire que ça, j’aime vraiment me frotter à l’individualité de l’autre dans un processus de création.

Avec beaucoup plus de pression! C’est encore difficile pour moi de me sentir légitime en tant qu’autrice et conceptrice d’un deck entier.
J’aime beaucoup travailler main dans la main avec d’autres artistes, cela me donne une plus grande confiance.
Lorsqu’il s’agit de travailler en solitaire c’est vertigineux.
Je ne regrette rien et je suis fière d’avoir pu mener à bien ces deux projets mais je ne voudrais pas faire que ça, j’aime vraiment me frotter à l’individualité de l’autre dans un processus de création.

Déesse sombre

Si tu devais choisir une carte, laquelle prendrais-tu et pourquoi ?

Je choisirai forcément une carte du Tarot de Marseille car c’est avec cet outil que je pratique le plus et il s’agirait du Mat qui représente vraiment le voyage initiatique de Gulliver.
Je triche un peu car le Mat est un archétype assez neutre, finalement traversé et investi par chacun des arcanes du Tarot…. il est cette âme errante et optimiste, toujours surpris et jamais vaincu,
déployant ses possibles au gré des rencontres avec les autres cartes!
Et puis le bâton du Mat je le vois comme l’as De Bâton des arcanes mineurs qui est une autre lame que j’aime beaucoup.

Je choisirai forcément une carte du Tarot de Marseille car c’est avec cet outil que je pratique le plus et il s’agirait du Mat qui représente vraiment le voyage initiatique de Gulliver.
Je triche un peu car le Mat est un archétype assez neutre, finalement traversé et investi par chacun des arcanes du Tarot…. il est cette âme errante et optimiste, toujours surpris et jamais vaincu,
déployant ses possibles au gré des rencontres avec les autres cartes!
Et puis le bâton du Mat je le vois comme l’as De Bâton des arcanes mineurs qui est une autre lame que j’aime beaucoup.

Déesse sombre

Quelle(s) émotion(s) cela te procure de savoir que les gens cheminent grâce à tes créations ?

Ça me remplit de joie et de fierté. De reconnaissance aussi dans le sens où l’on se re-connaît dans mes images, c’est très précieux ça.
Et puis ça me fait me sentir utile, à ma manière.

Déesse sombre

As-tu déjà vécu des périodes de page blanche et comment l’as tu surmonté ?

Non, ça ne m’est jamais arrivé et j’ai plutôt le problème inverse: j’ai beaucoup trop d’idées et d’envies et pas assez de mains pour tout faire…
Ma tête ne me laisse pas dormir la nuit tant ça fourmille là-haut! C’est parfois fatiguant et je voudrais être plus calme, réussir à faire le vide un peu.

Non, ça ne m’est jamais arrivé et j’ai plutôt le problème inverse: j’ai beaucoup trop d’idées et d’envies et pas assez de mains pour tout faire…
Ma tête ne me laisse pas dormir la nuit tant ça fourmille là-haut! C’est parfois fatiguant et je voudrais être plus calme, réussir à faire le vide un peu.

Déesse sombre

Quelle place a le dessin dans ta vie ?

Une place centrale, je répète souvent qu’une journée est perdue si je n’ai pas au moins un peu dessiné ou écrit. C’est une manière de voir les choses radicale
mais cette pratique presque quotidienne m’équilibre et me crée un repère stable dans ma vie autant qu’une soupape de décompression parce que le réel est parfois dur à bouffer comme on dit.

Une place centrale, je répète souvent qu’une journée est perdue si je n’ai pas au moins un peu dessiné ou écrit. C’est une manière de voir les choses radicale
mais cette pratique presque quotidienne m’équilibre et me crée un repère stable dans ma vie autant qu’une soupape de décompression parce que le réel est parfois dur à bouffer comme on dit.

Déesse sombre

Quelle est ta vision de la sorcière moderne ?

Pour moi la Sorcière moderne s’inscrit dans la lutte.
A mon sens on a rien compris à la sorcellerie si on ne pratique pas une magie politique, ça ne veut pas dire qu’il faille aller brûler des voitures de flics avec ACAB peint au sang de menstrues sur le front mais simplement que l’on se doit d’être conscient de ce qui nous entoure: avoir des pratiques qui respectent la nature et/ou la remette au centre, défendent des valeurs qui prônent l’égalité, la protection et la sauvegarde des personnes marginalisées, remettent en question les dogmes établis par le patriarcat.
La sorcière moderne est consciente du monde dans lequel elle évolue et à l’instar des guérisseuses et des sages-femmes d’antan elle connaît, soigne, guérit elle-même et les autres, dans le visible et dans l’invisible.

Pour moi la Sorcière moderne s’inscrit dans la lutte.
A mon sens on a rien compris à la sorcellerie si on ne pratique pas une magie politique, ça ne veut pas dire qu’il faille aller brûler des voitures de flics avec ACAB peint au sang de menstrues sur le front mais simplement que l’on se doit d’être conscient de ce qui nous entoure: avoir des pratiques qui respectent la nature et/ou la remette au centre, défendent des valeurs qui prônent l’égalité, la protection et la sauvegarde des personnes marginalisées, remettent en question les dogmes établis par le patriarcat.
La sorcière moderne est consciente du monde dans lequel elle évolue et à l’instar des guérisseuses et des sages-femmes d’antan elle connaît, soigne, guérit elle-même et les autres, dans le visible et dans l’invisible.

Déesse sombre

Tu as un projet d’oracle en cours ?

Oui, j’en ai même deux: un Tarot du Rap fr. (ma deuxième passion après les cartes) et un second oracle avec mon amie Iria fondé sur l’alchimie et…le Rock’n’roll.
2021 risque d’être assez musical de mon côté!

Déesse sombre

Julie Lapierre & Karine Hubner

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